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Parole d’entrepreneur : rencontre avec Michel Demari

Esokia
Photo : Esokia Web Agency

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ICT.IO rencontre aujourd’hui Michel Demari, fondateur et managing director d’ESOKIA à l’île Maurice. Arrivé à Maurice fin 2006 comme expatrié pour monter la structure digitale d’un groupe de presse à Maurice, Michel Demari lance Esokia début 2009.

 

Pouvez-vous nous parler d’ESOKIA ?

ESOKIA WEB AGENCY est une agence digitale web et mobile travaillant aujourd’hui majoritairement pour des clients français et internationaux. L’agence a été créée début 2009 par moi-même et Patrick Morin, notre directeur technique. Nous avons commencé tous les 2 et comptons aujourd’hui une cinquantaine de collaborateurs. Fin 2014, Denis Lacour, président de la CCIFM et ex-directeur de Prodigious – filiale de production digitale du groupe Publicis à Maurice – nous a rejoint comme associé dans l’aventure pour nous permettre d’accélérer notre développement.

 

Quelles technologies adressez-vous ?

 Nous sommes historiquement très spécialisés sur le web, sur le CMS Drupal, et nous avons depuis élargi nos compétences à beaucoup de CMS et framework PHP comme WordPress, Prestashop, Silex, Symfony 2. Nous sommes d’ailleurs partenaires de Sensiolabs sur Symfony 2 qui fait partie du cœur de la dernière version de Drupal 8.

Sur le pôle mobile, nous développons des applications soit en natif sur iOS, Android et Windows Phone soit en utilisant un framework HML5/JS comme Cordova.

Nous couvrons aussi les technologies les plus en vogue actuellement comme Angular JS ou node JS par exemple.

 

 

En quoi vous différenciez-vous des autres agences présentes à Maurice ?

 Nous sommes aujourd’hui la plus grande entreprise digitale indépendante à l’Ile Maurice. Les autres structures de taille similaire sont des filiales de sociétés européennes. De ce fait, nous travaillons avec de multiples clients avec des méthodes et des exigences à chaque fois différentes. Il en ressort que nous avons une très forte capacité d’adaptation reconnue par nos clients partenaires depuis de nombreuses années.

Un autre point important, c’est qu’il nous faut à chaque fois convaincre les nouveaux clients, qui peuvent avoir des craintes légitimes de sous-traiter leur développement à plus de 12 000 kilomètres, de la pertinence de notre offre et de la qualité de nos prestations.

Nous misons avant tout sur la QUALITE, c’est pour cela que nous avons un département de Quality Assurance très développé que nous allons à nouveau faire progresser en 2016 avec l’arrivée d’un manager très expérimenté dans l’univers de la QA sur le digital.

 

Que pensez-vous de l’industrie du digitale à Maurice ?

 Mis à part mon travail sur Esokia, je m’occupe de la commission TIC de la  Chambre de Commerce et d`industrie France Maurice (CCIFM) et je siège au board de l’Outsourcing and Telecommunications Association of Mauritius (OTAM). Dans le cadre de ces activités, nous sommes au contact de la majorité des entreprises du secteur ainsi que du ministère des TIC.

Nous avons globalement tous la même problématique de manque de main d’oeuvre qualifiée. Ce problème est mondial mais particulièrement accru à Maurice du fait de sa petite taille et d’une relative faiblesse des programmes de formation dans ce domaine.

Nous y travaillons au jour le jour et avons notamment lancé un BTS informatique en alternance avec la MCCI et un programme de formation de développeurs mobile en partenariat avec le Ministère des TIC et l’ICT Academy.

 

Quels sont vos projets pour 2016 ?

Nous cherchons activement a minima une quinzaine de nouveaux collaborateurs sur Maurice :  des chefs de projets, des développeurs web et mobile front-office comme back-office, des testeurs et webdesigners pour nous permettre de répondre à nos clients. J’invite tous ceux qui sont intéressés à envoyer un e-mail avec CV et lettre de motivation à contact@esokia.com. Nous sommes une entreprise jeune, dynamique, en plein développement donc l’aventure est belle pour tous les passionnés du digital dans toutes ses composantes.

Devant la difficulté à recruter des professionnels qualifiés sur Maurice, nous allons aussi devoir nous internationaliser pour aller plus vite en ouvrant une filiale à Madagascar et une autre en Europe de l’Est en l’occurrence à Belgrade en Serbie.

Nous devrions compter une centaine de collaborateurs fin 2016.

 

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