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Rencontre avec Imteeaz Rajabalee, CEO de iFox Code

Imteeaz a parcouru un beau chemin avant de devenir CEO de iFox Code. Après ses études secondaires au Collège du du Saint Esprit à Quatre-Bornes en 1995, Il part à Bordeaux pour des études en Electronique et Informatique Industrielle. Il rejoint ensuite un grand groupe de communication en tant que stagiaire développeur Web.

 

 

Par la suite, il commence à travailler sur différents projets avec de préstigieux clients. Avide de connaissances, il en profite pour compléter des certifications Microsoft (.Net, SQL Server), ITIL, et PMP. Fort de ses connaissances techniques et managériales, il rejoint son associé actuel, Madhav Ramlugun pour développer IFox Code, agence spécialisée en développement mobile et web.

Peux-tu expliquer à nos lecteurs quels services iFox Code offre à ses clients ?

Nous avons positionné iFox Code sur 2 grands axes :

  1. Développement Mobile
  2. Développement Web.

Au niveau mobile, dépendant des besoins du client, on lui proposera de l’hybride ou du natif (iOS et Android). Quelques exemples de type d’applications que nous avons faites : applications iOS et Android pour une société de jeux de hasard ; une application Android pour la réservation, l’enregistrement et l’encaissement par des vendeurs en magasin (France) ; applications e-commerce mobile (Dubaï).

 

 

Côté web, on peut faire du simple site vitrine aux applications très complexes avec CMS, traitement de données volumineux, paiement en ligne etc. en passant par des sites évènementielles, applications CRM/lead generation, sites corporates etc. Techniquement parlant, on peut partir sur du custom, des Frameworks ou des solutions packagées. Tout dépendra des besoins du client où notre rôle est de lui préconiser la meilleure solution. C’est cela aussi notre force.

En termes de clients, à l’origine on ciblait principalement le marché Français. On a vite constaté que nos services intéressaient aussi d’autres marchés qui nous ont contactés et aujourd’hui on a des clients aussi à Maurice, Dubaï et Afrique du Sud.

 

 

Et plus précisement en quoi consiste vraiment ton travail ?

Avec mon associé Madhav, on a bien scindé nos rôles et responsabilités mais aussi avec un rôle commun sur tout ce qui est stratégique pour iFox Code. Madhav est notre CTO et ainsi responsable de tout ce qui est technologies mais aussi projet et production.

De mon côté je me charge surtout des parties administratives et commerciales. Je dois donc d’une part me charger de tout ce qui est contractuel, légal, RH, finances, comptabilité etc. et d’autre part de tout ce qui est prospection commercial, partenariats, business development etc. Finalement, je dois avouer que dès que l’occasion se présente, je touche un peu au développement. Cela me passionne et je me dis que je me dois de garder un contact avec notre « core competency ».

 

 

Il y a peu de temps, la French tech est arrivée à Maurice et tu es impliqué dedans, Qu’attends-tu de ce regroupement ?

Si je me base sur les définitions, la « French Tech » désigne tous ceux qui travaillent dans ou pour les start-ups françaises en France ou à l’étranger. Les « French Tech Hubs » ont pour mission de réunir tous les entrepreneurs français et les startups françaises à l’étranger pour accélérer leur activité et leur donner de la visibilité. Comme iFox Code est plutôt un nouvel acteur dans cette place, aujourd’hui notre clientèle est basée principalement sur notre réseau. Pour piloter efficacement notre croissance, nous devons faire grandir ce réseau. C’est cela que nous attendons de la French Tech Maurice : nous aider à accélérer notre activité et nous donner plus de visibilité.

 

 

Penses-tu que cela va changer et faire avancer les choses dans le monde des nouvelles technologies ?

Définitivement. Ce sont les start-ups qui ont fait ce monde des nouvelles technologies. Aujourd’hui le gouvernement Français mise beaucoup sur les start-ups et positionne la France comme l’autre pays des startups. La French Tech œuvre pour aider les start-ups et la dynamique de la French Tech Maurice devrait permettre à l’accélération du développement des startups et des projets innovants.

Maurice essaie toujours de se positionner comme une cyber île et le label French Tech serait un plus pour l’attractivité du pays au niveau international. Ce serait vraiment dommage pour nous de rater le coche. Je suis donc persuadé que la French Tech Maurice va faire avancer le domaine des TIC à Maurice mais cela ne sera pas tout seul. Il faudra que les institutions et les membres participent et jouent leurs rôles.

Quels sont les projets futurs dont tu aimerais nous parler ?

Dans le court terme, outre les projets que nous développons pour nos clients, il y’a deux produits sur lesquels nous travaillons actuellement et qui devraient sortir avant la fin de l’année : un réseau social et un jeu.

Les réseaux sociaux tiennent aujourd’hui une place prépondérante et continuent à prendre de l’ampleur. L’inconvénient est qu’ils diminuent les interactions et la communication physique. Avec un partenaire nous travaillons sur une plateforme digitale qui permettra à l’utilisateur d’avoir toutes les facilités d’un réseau social mais qui aide aussi à garder contact physiquement avec les gens à travers des évènements.

 

 

Avec un autre partenaire, nous prévoyons le lancement d’un jeu mobile, Android et iOS avant la fin de cette année-ci. C’est un jeu qui mélange les genres ‘Action’, ‘Beat-them-up’ et ‘Running Game’. Il est en format 2D+ (c’est-à-dire, du graphisme 2D sur un plan 3D) et c’est un jeu très addictif avec une certaine complexité pour pouvoir progresser dans le story. Si vous êtes intéressés, le jeu est en OPEN Beta ici :

On travaille aussi sur de l’IOT mais plutôt sur du moyen terme. On se charge nous-mêmes de la partie logiciel ainsi que matériel. Dans un plus long terme, on envisage de voir les opportunités sur Blockchain ainsi que l’IA. Bref, on reste ouvert et attentif à tout le potentiel des nouvelles technologies.

Je pense que pour en profiter pleinement, il faudra dès maintenant attirer les talents de demain. On a à Maurice des jeunes, brillants qui sortent d’école et qu’il faudra convaincre de rejoindre la filière des TIC. On pourra ainsi imaginer que Maurice devienne à son tour l’autre pays des starts-ups.

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