Vous l’avez surement déjà croisée sur les réseaux sociaux. La cuisinière de Tasting Mauritius a réussi à réunir une véritable communauté autour de ses recettes mauriciennes et maintenant malgaches ! Découvrez le parcours de cette maman entrepreneuse pour qui le support vidéo sur Internet a et aura une importance cruciale pour la communication.
Bonjour Rova, peux-tu te présenter ?
Je suis maman de deux enfants. Avec mon époux nous avons quittés la France pour Madagascar où nous y avons vécu 3 ans. Puis nous avons poursuivi notre aventure à Maurice où nous vivons depuis maintenant 4 ans. J’ai fait une école supérieure de communication visuelle : Créapole ESDI à Paris. J’ai d’abord hésité entre celle ci ou une école de cuisine mais mon choix s’est porté sur la communication. Aujourd’hui Tasting Mauritius est certainement un mélange des deux.
Peux-tu également présenter à nos lecteurs le principe de Tasting ?
J’ai réussi à écrire une Tagline, qui est aussi une forme de promesse que j’essaie d’offrir : « Pour les curieux qui on du goût ». Je pense qu’elle défini assez bien Tasting Mauritius et l’objectif éditorial que je me fixe. Partir de produits, de marques, de lieux mauricien tout en essayant de surprendre. Sur Tasting Mauritius, les fans sont principalement les millennials mauriciens mais le public s’est élargi tout doucement à Madagascar, c’est la raison pour laquelle nous commençons à travailler en parallèle sur Tasting Madagascar.
Ta plateforme de vidéo a connu une ascension fulgurante en un an, peux-tu nous expliquer pourquoi, comment et comment avec quelques chiffres clefs ?
Oui effectivement j’ai été un peu surprise au départ. Et le plus difficile était de pouvoir gérer ce qui se passait. Je pense que les mauriciens aiment la cuisine, sortir et partager tout ça entre amis ou en famille… et ils ont bien raison car le paysage culinaire mauricien est très riche. Concernant les chiffres, nous avons eu 65 000 fans en 1 an d’existence. La vidéo la plus vue a été celle de la Minomelette avec plus de 525 000 vues (Un reach de 720 000) suivi d’assez prêt de la vidéo des oeufs au lait Candia avec 458 000 vues. Je regarde ces statistiques pour la première fois, mais en une année cela représente 4 millions de minutes vues et 8 millions vues de vidéos
Comment as-tu eu l’idée de le créer ?
Je suis avant tout une passionnée de la food culture et des marques. Il y un 1 an tout juste, j’ai décidé d’ouvrir ma page Facebook Tasting Mauritius afin de pourvoir continuer à partager mes recettes, mes découvertes culinaires ici à Maurice à ma famille et mes amis que j’ai quittés en France. J’aime découvrir de nouvelles saveurs, de nouveaux produits et de nouveaux endroits. De nature créative, j’aime revisiter ou détourner des recettes… Le but était d’étonner et de surprendre ma famille et mes proches. Puis, assez rapidement, des personnes se sont mises à me suivre et à échanger avec moi. C’est ce qui m’a poussée et encouragée à continuer de poster mes idées.
Arrives-tu à monétiser Tasting ?
Des marques nous ont rapidement sollicités pour utiliser leurs produits dans mes recettes et ainsi être visible sur Tasting Mauritius. Les hôtels et restaurants ont aussi fait appel à nous pour réaliser des reportages sur ces différents lieux et évènement… On ne s’y attendait pas tout de suite. On a donc dû se structurer et pour cela nous avons été bien conseillés et accompagnés par un grand groupe et une équipe passionnée. Grâce à eux la marque Tasting Mauritius est protégée et la société Tasting Communication a été créée fin août. Tasting devrait être rapidement monétisable à présent.
Quelles sont les perspectives d’évolution pour la plateforme ?
On aimerait pouvoir y passer beaucoup plus de temps pour développer nos idées et nos offres (aujourd’hui ce n’est que sur notre temps libre). Dès l’année prochaine nous aimerions être une référence sur le Food Content et la connaissance du marché mauricien et ainsi devenir un nouveau média incontournable. Nous avons aussi pour ambition de déployer la marque assez rapidement sur Madagascar, la page existe depuis quelques mois et l’engagement y est très fort. Une présence physique avant la fin de l’année serai déjà un bel objectif. Mais tout cela pourra difficilement se faire rapidement sans investisseurs !
Concrètement, comment filmes-tu et montes-tu tes vidéos ?
Au début, le choix s’est fait pour des raisons financières… J’ai tout simplement pris ce que j’avais sous la main : Mon smartphone. Aujourd’hui je continue à filmer mes contenus uniquement avec des smartphones. Ils sont très pratiques et toujours à porté de mains. Le coté mobile est aussi très intéressant (anywhere, anytime). De bons smartphones nous permettent de réaliser des vidéos et photos d’excellentes qualités. C’est mon outil incontournable. Ensuite pour ce qui est du montage, j’utilise mon MacBook Pro et Final Cut.
Quelle est pour toi l’importance du support vidéo sur Facebook ?
Elle est primordiale, et Facebook a très bien compris les nouvelles attentes des utilisateurs. Facebook a rendu la vidéo sociale et accessible de partout. Ce n’est pas pour rien que le réseau social se lance dans cette course. Il a d’ailleurs annoncé il y’a quelques semaines le lancement de Watch, une plateforme uniquement dédiée aux vidéos.
Un conseil pour ceux qui veulent se lancer sur du contenu média ?
Être passionné par son contenu et sa thématique. Et surtout ne pas se décourager lorsqu’ on est affreusement copié. J’ai lu il y a peu de temps une très belle phrase que je vous partage : « Suivez vos rêves, ils connaissent le chemin ».