Dans le but de développer activités relatives à la Blockchain, l’île Maurice et la Suisse se sont lancé un pari. En effet, des pourparlers sont en cours pour créer une nouvelle plateforme. Cette dernière aura pour objectif de booster cette filière des services financiers.
Développer la Blockchain en Afrique
L’un des chefs de file dans ce domaine, la Confédération helvétique, compte lancer une nouvelle plateforme pour promouvoir la Blockchain en Afrique. Pour cela, la Suisse est en pourparlers avec l’île Maurice depuis quelques mois, afin de mettre de projet sur pied. L’idée étant de favoriser cette filière des services financiers.
Un partenariat pour provoquer la numérisation de l’Afrique
La Suisse et l’île Maurice semblent être bien placées pour instaurer un écosystème exhaustif dans de nouveaux champs de coopération entre gouvernements. Cela concerne également le secteur privé des deux pays. Ainsi, la Suisse est engagée à développer ses objectifs liés au développement durable. Pour cela, elle envisage une collaboration avec l’île Maurice afin d’aider à provoquer la numérisation de l’Afrique. C’est du moins ce qu’explique Véronique Haller.
Mettre en place des passerelles Fintech entre les continents
Par ailleurs, une session de conférences a eu lieu récemment, étalée sur deux jours. Il s’agissait d’évoquer la mise en place de passerelles pour connecter les continents dans le domaine de la Fintech. Des dirigeants de plusieurs institutions telles que l’Economic Development Board (EDB), le Mauritius Africa FinTech Hub et la Suisse Blockchain Foundation (SBF) y étaient présents.
Renforcer l’innovation et la croissance économique dans la région
L’île Maurice a profité de la révolution numérique, notamment dans le secteur des services financiers, pour instaurer un écosystème idéal pour l’apparition et le développement des technologies Blockchain et Fintech. C’est ainsi qu’une Sandbox Licence a été mise en place afin de répondre aux besoins des filiales sans régulation.
Le potentiel de la Blockchain
Le caractère décentralisé de la blockchain, ainsi que sa sécurité et sa transparence, promet des applications bien plus larges que le domaine monétaire. Ainsi, l’utilisation de la blockchain peut être classée en trois catégories :
Les applications pour le transfert d’actifs (utilisation monétaire, mais pas uniquement : titres, votes, actions, obligations…).
Les applications de la blockchain en tant que registre : elle assure ainsi une meilleure traçabilité des produits et des actifs.
Les smart contracts : des programmes autonomes qui exécutent automatiquement les conditions et termes d’un contrat. L’intervention humaine n’est plus nécessaire une fois démarrés.
Évoquant les relations bilatérales avec la Suisse, il a également souligné que les échanges entre les opérateurs des deux pays ont été dopés depuis l’accord de protection des investissements signé il y a onze ans. L’année dernière, Maurice a exporté vers ce pays des biens à hauteur de $ 29 millions (environ Rs 1,1 milliard). Une large majorité était composée de montres et de pièces détachées. Maurice a importé de la Suisse des produits pour un total de $ 43 millions (environ Rs 1,6 milliard).
Une plateforme fintech pour l’Afrique
L’île Maurice avait précédemment créé le centre financier international (Mauritius IFC) en tant que plateforme FinTech, en Afrique et pour L’Afrique. Elle a par la suite reconnu les actifs numériques comme une catégorie d’actifs pour l’investissement en septembre dernier. Par ailleurs, elle a préparé un document de consultation à l’intention des parties prenantes et du public afin de donner son avis sur le cadre réglementaire proposé deux mois plus tard.