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Anzisha Prize : Matina Razafimahefa parmi les finalistes

Matina Razafimahefa, fondatrice de la start-up Sayna

La jeune malgache Matina Razafimahefa est dans le TOP 20 de Meilleurs Jeunes Entrepreneurs en Afrique. Les organisateurs de Anzisha Prize ont révélé les noms des finalistes de l’édition 2020 de ce prestigieux prix

La jeune malgache Matina Razafimahefa est dans le TOP 20 de Meilleurs Jeunes Entrepreneurs en Afrique. Les organisateurs de Anzisha Prize ont révélé les noms des finalistes de l’édition 2020 de ce prestigieux prix. Le nom d’une jeune entrepreneure malgache, Matina Razafimahefa, 22 ans, figure ainsi dans la liste des 20 finalistes.

Prix Anzisha décerné par l’African Leadership Academy

Fondatrice de la startup edtech Sayna, Matina Razafimahefa a pour ambition d’aider les jeunes malgaches défavorisés à bénéficier d’une formation numérique afin de décrocher ensuite un poste au sein d’une entreprise. Le prix Anzisha est une récompense pour les très jeunes entrepreneurs africains, décerné par l’African Leadership Academy. En 2016, ce prix revient à un entrepreneur malgache, Tahina Randriarimanana. L’histoire de cet orphelin qui a dû abandonner très tôt les bancs de l’école pour aider sa famille a ému toute l’Afrique.

Cette année, le concours a enregistré un nombre record de 1 200 candidats qui se sont inscrits pour avoir une chance de participer à la bourse du Prix Anzisha. Le nom des gagnants seront annoncés le 27 octobre.

Matina Razafimahefa : une auto-entrepreneuse déterminée

Même si elle avoue qu’elle n’a pas « la fibre tech », Matina Razafimahefa ne recule pas devant le challenge. Du haut de ses 20 ans, cette jeune auto-entrepreneuse souhaite former des développeurs malgaches. Pour cela, elle se base sur le modèle de l’École 42 créée par Xavier Niel. Malgré les difficultés, la jeune franco-malgache est pleine d’ambition et croit en son projet. Le déclic, c’est lors d’une conférence organisée à Londres qu’elle l’aura. Ayant pour thème « Comment devenir des leaders », cette causerie lui donnera la motivation nécessaire pour foncer et mettre sur pied son projet. Elle comptera également sur le soutien de sa mère, Nirina Rahoeliarivahy, qui depuis est son associée. Matina Razafimahefa avoue même que « c’est elle qui a trouvé le nom » de la start-up.

Sayna : des formations pour aider les jeunes malgaches

Consciente des difficultés qu’éprouvent ses compatriotes, Matina Razafimahefa souhaite proposer des formations numériques ouverte à tous. Le but est d’aider les jeunes malgaches issus de milieux défavorisés à décrocher un CDI dans une entreprise locale. Elle-même étudiante en deuxième année (licence de Sciences politiques à la Sorbonne), elle souhaite rendre l’apprentissage accessible aux étudiants de la Grande île. Afin de concrétiser son projet, la jeune entrepreneuse a eu recours au financement participatif. Grâce au soutien de ses proches et amis, elle a pu réunir 3 200 euros sur une plateforme de crowdfunding.

Réaliser un rêve d’enfant

La start-up Sayna, elle en a rêvé depuis qu’elle est adolescente. En effet, dès l’âge de 15 ans, à son arrivée en France, elle s’est rendue compte de la chance qu’elle avait « d’avoir accès à une éducation gratuite et à internet ». Aujourd’hui, c’est un rêve qui se concrétise grâce à son centre de formation pour informaticiens et développeurs. Et ce, malgré les obstacles « trop jeune », « pas compétente », « attends un peu », lui disait-on.

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