Les pays africains et Maurice parviendront-ils à réussir le pari de la transition vers des modèles économiques plus vertueux et davantage connectées à l’innovation, favorisant ainsi le développement du numérique et la création de richesse à très haute valeur ajoutée ? Même si le chemin sera encore long avant de voir prospérer une véritable « Savannah ou Dodo Valley », plusieurs signaux positifs sont à noter et à encourager.
L’obstacle numéro un à la création de startups en Afrique et à Maurice reste l’insuffisance de financements accordés au risque et à l’innovation. Cependant des progrès importants sont à noter au niveau des infrastructures destinées à encourager l’innovation et supporter les startups. Les choses commencent bel et bien à bouger sur notre île et sur le continent ou les structures telles que les incubateurs et accélérateurs se développent.
Le statut de « Startupeurs » commence aussi à être reconnu est de plus en plus de jeunes Mauriciens et Africains envisagent de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale avec le support et la bénédiction de l’état et des institutions qui font tout pour les encourager.
Les marchés des TIC et l’innovation Africain attirent les investisseurs étranger et notamment Chinois. NEST, l’un des plus importants incubateurs privés de Hong Kong, a récemment ouvert des bureaux au Kenya et va tenter de décrocher quelques pépites sur le continent.
NEST est l’un des premiers fonds d’investissements à créer le pont entre l’Afrique et la Chine. Son objectif est d’abord de permettre aux start-ups de recruter les bonnes personnes, de définir une stratégie et, enfin, leur ouvrir les portes du continent asiatique. Après le Kenya, NEST va s’attaquer à la Tanzanie, au Nigeria et au Ghana.
Si pour l’instant l’Afrique occupe le devant de la scène et attire l’attention des investisseurs étrangers, il est fort à parier que Maurice se positionnera aussi comme un hub technologique régional dans les années à venir.