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Clusters, les entreprises de l’Océan Indien unissent leurs forces

Clusters, les entreprises de l’Océan Indien

Alors que les entreprises sont habituellement en compétition, dans l’Océan indien on assiste à un tout autre phénomène. En effet, les clusters semblent avoir pour maitre-mot « l’union fait la force ». Ainsi, des alliances se créent entre des entreprises du secteur privé afin de réduire les coûts et améliorer la compétitivité de chaque secteur.

 

 

Clusters : unir les entreprises de l’Océan Indien

Ces projets collaboratifs s’étendent sur les archipels des Seychelles et des Comores, mais également à Maurice, la Réunion, Madagascar et Mayotte. Les domaines sont divers et variés, s’étendant des produits cosmétiques aux services numériques et énergies renouvelables. Mais concrètement, de quoi s’agit-il ?

 

Ce qu’ils représentent dans l’univers de l’entreprise

Allant bien plus loin que des coopératives, ces clusters ont vocation à représenter « des écosystèmes organisés qui réunissent divers acteurs de la chaîne de valeur d’une ou plusieurs activités ». Ainsi, cela concerne les producteurs et distributeurs, aussi bien que les organismes de recherche et développement, les services financiers et autres entités privées et publiques.

 

Trancher avec la concurrence contre-productive

Cette façon de travailler tranche avec la concurrence contre-productive. Et cela en stimulant l’entrepreneuriat et favorisant l’émergence de start-ups. Par ailleurs, cette méthode collaborative facilite les échanges dans les îles de l’océan Indien. Les clusters ont également un impact en termes de développement économique sur ces territoires grâce à la création d’emplois dans le secteur privé. Afin de continuer à développer cette formule, l’UCCIOI envisage même des recrutements et des formations.

 

Répondre aux besoins locaux

Toutefois, les clusters de l’Océan Indien ne sont pas tous tournés vers le commerce international. Par exemple, aux Seychelles, la Chambre de Commerce et d’Industrie accompagne une association d’une quinzaine d’agricultrices de Mahé, engagée dans la production de fruits et légumes, afin de répondre aux besoins locaux, en complément de chères importations qui dominent actuellement le marché.

 

« Les prochaines étapes consisteront précisément à former des cadres qui sauront partager ces instruments de développement de l’intelligence collective et d’accompagnement de la mise en réseau ».

 

Pour illustrer la démarche les chambres de commerce et de l’industrie de l’Océan Indien citent en exemple le CHESE. Il s’agit du Cluster des huiles essentielles du sud-est de Madagascar qui s’est fait une place à l’international. Les Comores comptent d’ailleurs beaucoup sur la filière Ylang car cette formule de travail semble être porteuse d’espoirs.

 

Crédit image : JDM

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