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Cybercriminalité : Maurice contre-attaque !

États-Unis, Grande-Bretagne ou encore la France, tous les grands pays du monde doivent faire face à l’utilisation mal intentionnée d’internet. Entre les diffusions de fausses nouvelles, les cyberattaques, les piratages informatiques, les fuites de données personnelles, le net peut représenter un vrai danger. Face à toutes ces menaces, l’île Maurice doit, elle aussi, se parer à de telles attaques même virtuelles… Le ministère de la Communication, de la Technologie et de l’Innovation a amendé la Computer Misuse and Cybercrime Act de 2003 afin d’adopter la convention de Budapest !

 

 

Les nouvelles technologies et le numérique sont des domaines en plein essor à Maurice comme à l’étranger. Ils attirent pour leur complexité, mais également parce que leur avenir est plus que prometteur et florissant ! Internet en particulier, est un outil technologique qui a permis à plusieurs secteurs de l’économie de se développer. Toutefois, le web possède un double visage, qui suscite l’intérêt de nombreuses personnes malintentionnées. Cyberattaques, escroquerie, violation des données privées, usurpation d’identité, piratage informatique, autant de méfaits facilités par le net. Le scandale Cambridge Analytica, qui a défrayé la chronique à travers le monde, est la preuve flagrante que nos données ne sont pas tout à fait protégées, plus simplement que nul n’est à l’abri sur la toile.

 

Cybercriminalité : Maurice contre-attaque !

 

Adoption de la Convention de Budapest !

Le rapport de l’UN Cyber Security Index de 2017 démontre l’engagement de Maurice à agir contre la cybercriminalité. En effet, Maurice est le premier pays africain et le sixième au niveau mondial à avoir véritablement pris l’engagement de faire face à la montée des crimes commis sur le net.

Le rapport mentionne l’engagement du pays pour contrer les attaques qui sévissent. Plusieurs projets et campagnes ont été initiés à travers le pays pour réduire les menaces sur différents réseaux. L’UN Cyber Security Index mentionne ainsi les 180 séances de sensibilisation orchestrées par le gouvernement mauricien contre les cyberattaques, à l’attention de quelque 2 000 fonctionnaires dans les différents ministères et départements gouvernementaux.

Dans le même esprit, le ministère de la Communication, de la Technologie et de l’Innovation a récemment procédé à l’amendement de plusieurs sections de la Computer Misuse and Cybercrime Act de 2013. L’objectif de cet amendement est de faire un texte de loi efficace et approprié pour avoir ainsi un jugement juste et adapté au cybercrime.

 

Cybercriminalité : Maurice contre-attaque !

 

La révision de ce texte de loi de 2003, si elle est approuvée par l’Attorney General, devra octroyer plus de pouvoir au Computer Emergency Response Team Mauritius (NDLR CERT-MU). Cette entité recueille actuellement les doléances du public, néanmoins, le gouvernement mauricien souhaite que cette dernière ait les pleins pouvoirs pour enquêter et surveiller les données informatiques, afin d’agir en cas de délits cybercriminels. Suivant ces amendements, elle aura également le droit d’accès aux ordinateurs ou aux informations détenues par des fournisseurs d’Internet. Un droit qui va avoir un poids certain dans les cas de délits commis sur la toile.

À savoir que la révision de ce texte de loi permettra à Maurice de s’aligner, voire d’adopter la convention de Budapest sur la cybercriminalité et la convention de l’Union africaine sur la protection de donnée. L’adoption de la Convention de Budapest permettra à l’île d’obtenir de l’aide ou d’en fournir si nécessaire pour contrer ces attaques virtuelles, obtenir des informations spontanées, assurer une plus grande confidentialité des données entre autres.

 

N’oubliez pas MAUCORS en cas d’attaque !

En attendant l’approbation de cette révision, si vous pensez être victime d’une cyberattaque, d’un simple clic sur la plateforme, MAUCORS, vous pourrez déposer plainte.

 

Dites non à la cybercriminalité !

 

MAUCORS prend en compte toutes les plaintes relatives au harcèlement en ligne, au piratage, aux contenus inapproprié,s pornographique, qui incitent à la haine raciale, à la violence, sextortion, escroquerie en ligne, malware, entre autres. Cette liste est incomplète, mais donne un aperçu des crimes que vous pouvez signaler à travers la plateforme. Toujours concernant MAUCORS, cet article vous aidera certainement à comprendre la fonctionnalité de cette plateforme numérique.

Retenez bien que nul n’est à l’abri sur le net, et qu’en un clic votre compte peut être piraté, votre identité usurpée, être victime de discrimination raciale ou de harcèlement. Nous devons nous protéger et surtout protéger nos enfants. Tous ensemble contre la cybercriminalité !

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