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Le Cloud, désormais légal à Maurice

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Travailler plus efficacement depuis n’importe où : voici comment on peut résumer l’efficience que représente le cloud. Le cloud révolutionne notre manière de travailler et aujourd’hui, cette technologie gagne du terrain dans beaucoup d’industries à Maurice.

 

 

Afin d’utiliser le Cloud dans un contexte légal, Microsoft, en collaboration avec Eversheds Sutherland, a organisé un forum le mercredi 8 mars dernier. L’évènement, destiné aux entreprises du secteur financier, s’est déroulé à l’hôtel Labourdonnais, situé à Port-Louis.

Les discussions portaient sur les aspects légaux, de conformité et de sécurité, primordiaux pour toute entreprise. Le public a ainsi pu faire connaissance avec les intervenants suivants :

  • Nitish Hurnaum, avocat et partenaire chez Eversheds Sutherland ;
  • Owen Larter, Government Affairs Manager, Microsoft UK ;
  • Saheel Khoyratty, Cloud Solutions Specialist Microsoft océan Indien ;
  • Njeri Olweny, avocate d’affaires, Microsoft Afrique ;
  • Marc Israel, Chief Technology Officer, Microsoft Afrique ;
  • Casiya Thaniel, avocate, Microsoft USA.

 

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Cette rencontre, très productive, a permis aux différents partis de mettre l’accent sur les considérations requises par cette technologie pour s’assurer que les entreprises puissent bénéficier pleinement de la puissance du cloud. Cette technologie propose divers types de services aux individus et aux entreprises à partir d’un réseau de centres de données (data centers) situés dans plusieurs pays.

 

La législation mauricienne adaptée à l’utilisation du cloud

Le cabinet d’avocat Eversheds Sutherland a clairement fait comprendre que « la législation mauricienne est adaptée à l’utilisation du cloud par les entreprises locales. Microsoft, de son côté, assure que ses services cloud offrent la plus haute sécurité et confidentialité, puisque certifiés par plusieurs organismes indépendants ».

 « Le cadre légal mauricien régissant le secteur de la technologie et de l’information démontre que le gouvernement mauricien souhaite encourager l’adoption de technologies comme le cloud, et toutes celles qui y sont liées », avance Nitish Hurnaum, avocat, avant de préciser que « l’article 16 de l’Information and Communication Technologies Act stipule que le rôle de l’Information and Communications Technologies Authority of Mauritius (ICTA) est notamment démocratiser l’accès à l’information en tenant compte de la qualité, de la diversité et de la pluralité dans le choix des services disponibles via la technologie et de promouvoir l’efficacité et la compétitivité du secteur informatique de Maurice à l’échelle internationale . »

L’avocat mauricien est d’avis qu’il faut appliquer les mêmes règles pour tous les opérateurs, dans l’intérêt du consommateur. « Ces lois servent de base et aident à aiguiller la vision du gouvernement. L’adoption du cloud et d’autres avancées technologiques est essentielle pour que Maurice devienne le hub informatique de l’Afrique ! », a-t-il conclu.

 

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Plus aucune barrière pour les entreprises

La transformation digitale catalysée par le cloud est en train d’abattre les murs qui entouraient les entreprises pour les rapprocher de leurs clients. Toutefois, les législateurs sont très concernés par l’aspect de confidentialité. À Maurice, c’est la Data Protection Act qui assure la protection des données et des utilisateurs.

« Microsoft vous offre les outils nécessaires, notamment des logiciels et services, pour vous aider à réaliser vos ambitions », a souligné Marc Israel. « Nous sommes conscients que certains de nos clients prendront un peu plus de temps à passer au cloud pour atteindre leurs objectifs. Mais cela n’est qu’une question de temps. »

 

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La General Data Protection Rule (GDPR) a été votée en Europe par l’Union européenne (UE) en 2016 et entrera en vigueur en mai 2018. Cette loi fait provision de l’applicabilité extraterritoriale, afin que les entreprises mauriciennes puissent faire affaire avec des citoyens et entreprises de l’UE, gérer leurs données personnelles. Pour cela, elles devront se conformer aux normes établies par la GDPR. Microsoft a pris l’engagement que d’ici à mai 2018, tous ses services cloud seront conformes à la GDPR.

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