Moka, cœur de l’île, a récemment été certifié smart city par le BOI. L’organisme a remis le 13 novembre dernier le certificat autorisant le groupe ENL à entamer la prochaine phase de développement du projet.
Une vue de la montagne du Pouce à couper le souffle, une nature verdoyante, des habitants souriants et chaleureux, la ville de Moka est à elle seule un véritable bijou niché au cœur de Maurice. Moka s’étend sur une superficie d’environ 500 arpents de Saint-Pierre à Bagatelle. La région située au centre du pays fait l’objet d’un projet de « citysmarting ». Le projet d’urbanisation de cette région centrale est l’œuvre du groupe ENL, qui s’attelle depuis plus de dix ans à le développer.
Une urbanisation qui offre aujourd’hui des services de proximité aux habitants et entreprises de la région tels que commerces, écoles, universités, hôpitaux ou encore un centre sportif. Reconnaissant que le groupe ENL effectue un véritable travail pour la région, le Board Of Investment (BOI) a remis le 13 novembre dernier le certificat autorisant la prochaine phase du développement urbain.
Le groupe ENL s’assurera donc de respecter les quatre piliers constitutifs de ce développement intégré qui sont : l’utilisation optimale des ressources, une meilleure qualité de vie, l’engagement citoyen ainsi que la création de réelles opportunités économiques.
À savoir que la première phase de ce projet de développement a créé plus de 3500 emplois permanents pour les habitants de la région et des alentours et 500 arpents de terres ont été exploités à bon escient.
Le Citysmarting, qu’est-ce que c’est ?
Le concept de citysmarting est un projet lancé par le gouvernement mauricien pour permettre l’émergence de nouveaux espaces urbains intelligents à travers le pays. Ce projet se dessine sous la forme de développements mixtes intégrant des bureaux, un espace résidentiel, commercial, éducatif et médical ainsi qu’un volet loisirs.
Auparavant, le gouvernement mauricien ne disposant pas des ressources financières pour mener à bien des projets de grande envergure comme celui-ci, c’est au secteur privé de reprendre le flambeau et d’agir. Le rôle du gouvernement dans ce projet consiste donc à fixer le cadre institutionnel et à donner les impulsions nécessaires. C’est ensuite au secteur privé, qu’il s’agisse des grands groupes mauriciens (IBL, ENL, Omnicane, Terra, …) ou de promoteurs étrangers, de définir le périmètre des projets, d’identifier les compétences nécessaires, de réaliser les investissements et les financer.
Le ministère des Finances a ainsi désigné le BOI (Board of Investment) pour être son représentant officiel auprès des investisseurs concernés par le « SmartCityScheme ». Landscope (Mauritius) Ltd, société publique, est quant à elle chargée d’administrer les terrains de l’État sur lesquels doivent être développées les «Smart Cities». À noter qu’une réglementation spécifique a été adoptée et un comité ad hoc créé au sein du BOI (« Smart City Scheme Technical Committee ») pour approuver ces projets.