La commission européenne n’y est pas allée de main morte avec l’amende infligée à Google : 5 milliards de dollars (4,34 milliards d’euros), un record, pour abus de position dominante avec son système d’exploitation mobile Android ! Google fait appel…
Dans le monde des affaires, l’ambition n’a pas de limite, toutefois, lorsque cette dernière est démesurée, gare aux retours de bâton. Les géants de l’internet font l’objet de nombreux scandales.
Maintenant que le remue-ménage autour de Facebook s’est calmé, c’est au tour de Google de voguer en eaux troubles. 5 milliards de dollars, c’est le montant de cette nouvelle amende infligée par la commission de l’Union européenne à la firme de Mountain View.
Une amende qui vient envenimer davantage les relations entre l’Europe et les États-Unis.
Que reproche l’UE à Google ?
La soif de domination de Google, voilà ce que l’UE reproche à ce dernier. Est-ce un crime de vouloir prendre le contrôle de tout un marché ? Oui, si ce but est atteint grâce à des pratiques illégales !
Cette sanction financière est destinée à punir Google d’avoir abusé de son positionnement en vue d’asseoir la suprématie de son service de recherche en ligne.
Selon les déclarations faites lors d’une conférence de presse à Bruxelles, la Commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, a fait ressortir que « Google a utilisé des pratiques illégales pour cimenter sa position dominante dans la recherche sur internet. »
Une soif de domination sanctionnée !
Une sanction justifiée, si on en croit les reproches faits par l’UE à l’encontre de Google ! Des reproches détaillés figurent dans le communiqué de la Commission européenne.
Le premier fait reproché : le groupe californien a exigé des fabricants qu’ils préinstallent l’application Google Search et son navigateur Chrome, comme condition à l’octroi de la licence pour sa boutique d’applications en ligne, Play Store.
Un premier délit en a entraîné un autre… Google a payé certains grands fabricants et opérateurs de réseaux mobiles pour qu’ils préinstallent en exclusivité l’application Google Search sur leurs appareils. Pour ensuite empêcher les fabricants souhaitant préinstaller les applications Google de vendre ne serait-ce qu’un seul appareil mobile intelligent fonctionnant sur d’autres versions d’Android non approuvées par Google.
À trop vouloir garder un contrôle du marché, Google s’est retrouvé en mauvaise posture. Cependant, la firme ne compte pas payer aussi facilement ! Un appel à cette amende est envisagé : « Google va faire appel de la décision de l’exécutif européen, » a annoncé Al Verney, porte-parole, dans un communiqué.
Paiera ou paiera pas ? Seuls la justice et le temps nous diront qui sortira gagnant de ce litige qui oppose l’UE et Google !