La nouvelle plateforme de Meta présente des similitudes frappantes avec Twitter dans son concept. Les utilisateurs auront la possibilité de partager de courts textes, d’une longueur maximale de 500 caractères, afin de partager leurs pensées, opinions, etc. Ils pourront également intégrer des liens, des photos ou des vidéos d’une durée maximale de 5 minutes. Les fonctionnalités permettront aux utilisateurs de liker les messages, de les « re-poster » (similaire à un retweet sur Twitter), de les partager avec des amis et de les commenter.
Dans le flux, les utilisateurs auront accès à des publications de personnes qu’ils suivent, ainsi qu’à du contenu recommandé provenant de « nouveaux créateurs qu’ils n’ont pas encore découverts ».
Le timing parfait
Le moment est opportun pour le lancement du produit de Meta. En effet, Twitter traverse une période tumultueuse depuis son acquisition par Elon Musk. Le célèbre site à l’oiseau bleu connaît actuellement des turbulences, avec l’introduction du service payant Twitter Blue et, plus récemment, la limitation du nombre de tweets visibles en fonction du statut de l’utilisateur. Dans le but de restreindre l’exploitation des données par les entreprises d’intelligence artificielle, Elon Musk a restreint la visibilité des tweets à 300 pour les nouveaux comptes non vérifiés, 800 pour les utilisateurs non vérifiés et 8 000 pour les comptes vérifiés. Ces décisions ont été mal accueillies par les utilisateurs de Twitter, ce qui pourrait les inciter à se tourner vers la plateforme Threads de Meta.
La nouvelle application Threads d’Instagram a déjà dépassé les 100 millions d’utilisateurs, ce qui signifie qu’elle a atteint cette étape beaucoup plus rapidement que même ChatGPT.
Comment se connecter?
L’application est étroitement liée à Instagram dans son fonctionnement. Les utilisateurs auront la possibilité de se connecter à l’application à partir de leur compte Instagram, conservant ainsi leur nom d’utilisateur et même leurs contacts.
Threads pas disponible en Europe
La nouvelle application devait voir le jour partout dans le monde, l’Europe est finalement exclue du lancement en raison de problématiques liés à la collecte de donnée.
