Ils sont humoristes, Youtubeurs, mannequins ou encore blogueurs, mais ils sont surtout les nouveaux visages du marketing d’influence à l’île Maurice. On retrouve par exemple Vincent Duvergé et ses amis chez Chantecler, ou encore Neeshi Beeharry en nouvelle égérie de Patel Optics. Influenceur, est-ce un métier qui a de l’avenir ?
De Youtubeur à influenceur
C’est probablement un des visages les plus connus dans l’univers du Web mauricien. Vincent Duvergé, à moins de 25 ans, est déjà un influenceur majeur. Le jeune Youtubeur a rapidement séduit son public grâce à ses imitations sur la plateforme de vidéos. Aujourd’hui, les marques font appel à lui pour promouvoir leurs produits. Montrer un visage familier et déjà apprécié des Mauriciens semble d’ailleurs être une formule gagnante pour plusieurs entreprises.
Qu’est-ce que le marketing d’influence ?
Les entreprises utilisent de plus en plus les réseaux sociaux pour être plus proches de leurs clients et obtenir une meilleure visibilité. Le marketing d’influence est ainsi le fait d’utiliser la notoriété d’influenceurs afin de promouvoir des produits et des services. Cette méthode prend de plus en plus d’ampleur, à Maurice comme dans le monde. Tandis que 70 % des milléniaux se fient aux recommandations des influenceurs avant d’effectuer un achat, la question ne se pose même plus. C’est donc une grande majorité des jeunes adultes qui s’inspirent des influenceurs, et les marques ne s’en privent pas.
Dicter les tendances et inciter à l’achat
Ces « people » des réseaux sociaux ont déjà une base importante de followers. Cette popularité leur permet ainsi d’influencer un grand nombre d’utilisateurs. Cela peut se faire sous forme de test de produits ou en devenant ambassadeur d’une marque. On pense notamment à Laetitia Darche Sauzier, Miss Mauritius 2010, qui est aujourd’hui ambassadrice de la marque Huawei à Maurice. Toutefois, la popularité ne suffit pas à influencer les décisions d’achat des consommateurs. Ces influenceurs doivent également agir en véritable professionnels. Et sachant cela, vous pouvez comprendre comment il est utilisé dans les jeux Poki en ligne.
Influenceur à Maurice : quel avenir ?
Très peu d’influenceurs mauriciens peuvent vivre de ce « métier » pour l’instant. Toutefois, les entreprises ou agences avec lesquelles ils collaborent leur envoient régulièrement des cadeaux et produits à tester. En fonction de leur popularité, ils peuvent être contactés par plusieurs marques. Joel Capillaire, qui compte plus 9,000 abonnés sur son compte Instagram, est embauché par trois marques. Il lui est même arrivé d’aller en Malaisie et à Singapour pour faire des photos pour une agence de voyages. Toutefois, les revenus ne sont pas stables et en attendant que cela se développe à l’île Maurice, la grande majorité des influenceurs ont un autre métier en parallèle.
Le marketing d’influence à l’échelle internationale
Il n’en reste pas moins qu’au niveau international, un grand nombre d’influenceurs y parviennent. Lina Lindholm, blogueuse suédoise, vit à 100 % de son compte Instagram, qui compte à ce jour plus de 100 000 followers. Il en est de même pour la Youtubeuse Lilly Singh, aka IISuperwomanII, qui a aujourd’hui 14 millions d’abonnés à sa chaine et pas moins de 2,5 milliards de vues sur ses vidéos. Une véritable success story pour la jeune femme de 30 ans, et certainement une lueur d’espoir pour nos jeunes talents mauriciens !