Intitulé « Lokal is beautiful », le groupe MCB a demandé un rapport sur les différents secteurs économiques du pays. Ainsi, cette étude couvre à la fois le secteur public et privé, ainsi que les ONG, les PME et la presse, entre autres. Ce rapport a été présenté dans la cadre d’une conférence au Caudan Arts Centre.
L’attraction des richesses extérieures : un des piliers du modèle économique
Menée par le cabinet français Utopies, l’étude Lokal is beautiful a été présentée dans le but d’identifier les fuites économiques et de proposer des solutions relatives. Le groupe MCB souhaite démontrer son engagement en faveur du développement durable à travers le manifeste « Success beyond numbers », lancé en novembre dernier. Un des premiers constats est ainsi que l’attraction des richesses extérieures est un pilier essentiel. En effet, les revenus qui entrent sur le territoire génèrent d’autres richesses locales.
Lokal is beautiful : un business model basé sur la digitalisation
Par ailleurs, afin de faire de Maurice une ile plus « fabricante », il faudrait miser sur les micro-usines, les Fab Lab professionnels, Fab-shops, incubateurs, partenariats, start-ups et entreprises, entre autres. Ensuite, en utilisant les ressources matérielles existantes, il est possible de créer un modèle de « Circular island ». Pour cela, il faudrait réparer, redonner de la valeur, recycler, réutiliser les déchets. Enfin créer de la valeur plutôt que des produits. Ce Business model est basé sur la digitalisation (Peer to peer, plateformes collaboratives, applications décentralisées basées sur la blockchain ou l’Intelligence artificielle).
Contribuer à une économie locale dynamique et durable
Selon Pierre-Guy Noël, Chief Executive du groupe MCB, cette étude découle directement d’un premier pilier de leur « programme de Corporate Sustainability ». Ainsi, pour contribuer à une économie locale dynamique et durable, il faudrait un investissement de la part du secteur public, privé, des ONG, de la presse… Il rajoute que « c’est aussi une réflexion autour de nos habitudes que le rapport provoque également ».
Réaliser de nouveaux modèles de développement
Par ailleurs, le CEO du groupe MCB, Alain Law Min, explique que « cette étude est d’une importance capitale pour le pays. Selon lui, « c’est une étude que l’on veut vulgariser pour tous ». Ils espèrent ainsi que tous les acteurs collaborent pour réaliser de nouveaux modèles de développement. Pour lui, il s’agit de donner envie de collaborer avec les différentes parties pour faire avancer l’économie mauricienne. Ses propos sont renforcés par Raoul Gufflet, Deputy Chief Executive de MCB Ltd et parrain de l’initiative « Success Beyond Numbers ». En effet, il fait ressortir que « la MCB qui a à cœur le développement de l’industrie mauricienne et le développement de notre nation, a voulu par le biais de ce rapport, donner envie ».
Une île Maurice encore meilleure
Au final, ce rapport a surtout pour objectif de donner envie aux entrepreneurs mauriciens, du pplus petit start-uppeur au plus gros conglomérat. Ce programme de corporate sustainability devrait donc donner envie de favoriser une économie locale qui soit circulaire, smart et fab. Le but est donc de créer un écosystème qui soit inclusif pour faire en sorte que Maurice soit encore meilleure qu’elle ne l’est déjà.
Crédit photo : Lepoint.mu