Financement

Matina Razafimahefa, fondatrice de la start-up Sayna

Matina Razafimahefa, fondatrice de la start-up Sayna

Elle a tout juste 20 ans, et elle a déjà lancé sa start-up, Sayna. Matina Razafimahefa est franco-malgache et elle propose des formations de développeur en partenariat avec des entreprises locales. L’idée c’est de faire assumer une partie du coût de la formation par le futur employeur. Ainsi, le jeune pourra rembourser sa part une fois son premier salaire empoché.

 

 

Matina Razafimahefa : une auto-entrepreneuse déterminée

Même si elle avoue qu’elle n’a pas « la fibre tech », Matina Razafimahefa ne recule pas devant le challenge. Du haut de ses 20 ans, cette jeune auto-entrepreneuse souhaite former des développeurs malgaches. Pour cela, elle se base sur le modèle de l’École 42 créée par Xavier Niel. Malgré les difficultés, la jeune franco-malgache est pleine d’ambition et croit en son projet.

 

Sayna : des formations pour aider les jeunes Malgaches

Consciente des difficultés qu’éprouvent ses compatriotes, Matina Razafimahefa souhaite proposer des formations numériques ouverte à tous. Le but est d’aider les jeunes malgaches issus de milieux défavorisés à décrocher un CDI dans une entreprise locale. Elle-même étudiante en deuxième année (licence de Sciences politiques à la Sorbonne), elle souhaite rendre l’apprentissage accessible aux étudiants de la Grande île.

 

Réaliser un rêve d’enfant

La start-up Sayna, elle en a rêvé depuis qu’elle est adolescente. En effet, dès l’âge de 15 ans, à son arrivée en France, elle s’est rendue compte de la chance qu’elle avait « d’avoir accès à une éducation gratuite et à internet ». Aujourd’hui, c’est un rêve qui se concrétise grâce à son centre de formation pour informaticiens et développeurs. Et ce, malgré les obstacles « trop jeune », « pas compétente », « attends un peu », lui disait-on.

 

Sayna signifie « intelligence » en malgache

Le déclic, c’est lors d’une conférence organisée à Londres qu’elle l’aura. Ayant pour thème « Comment devenir des leaders », cette causerie lui donnera la motivation nécessaire pour foncer et mettre sur pied son projet. Elle comptera également sur le soutien de sa mère, Nirina Rahoeliarivahy, qui depuis est son associée. Matina Razafimahefa avoue même que « c’est elle qui a trouvé le nom » de la start-up.

 

Financement participatif

Afin de concrétiser son projet, la jeune entrepreneuse a eu recours au financement participatif. Grâce au soutien de ses proches et amis, elle a pu réunir 3 200 euros sur une plateforme de crowdfunding. Ajoutant à cela ses économies et quelques sous gagnés grâce à un job de distribution de flyers, Sayna a pu voir le jour. Matina Razafimahefa explique que « la cagnotte fixée à 4 000 euros servira à payer le formateur, pour acheter 12 ordinateurs et mon billet d’avion aller-retour pour Madagascar ».

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