Toutes les sphères des sociétés mondiales ont connu des changements, bons ou mauvais, grâce à l’avancée de la technologie. L’émergence de l’internet a fait surgir les réseaux sociaux : des plateformes sociales que les ingénieurs regrettent d’avoir créées !
Facebook, Twitter, Instagram ou encore Snapchat sont des plateformes sociales, où bon nombre de gens vivent une vie quasiment, pour ne pas dire complètement, virtuelle ! Un constat alarmant fait à l’heure où la technologie est en plein essor. Il faut dire que depuis l’arrivée de l’internet et de ce fait des réseaux sociaux, beaucoup de vies à travers le monde ont été chamboulées. Un chamboulement à la fois positif et, hélas, négatif.
Avec l’internet, la population mondiale s’est engouffrée dans une surconsommation du net entraînant avec elle une rupture des liens sociaux. L’émergence de fausses nouvelles, comptes piratés, intrusion dans la vie privée, tous sont des effets néfastes de l’internet en particulier des réseaux sociaux. À qui la faute ? La réponse qu’on serait tenté de donner : nous-mêmes ! Ce qui n’est pas faux, mais pas totalement vrai non plus… Vous comprenez donc que nous pousserons la réflexion plus loin afin de comprendre pourquoi nous avons des comportements compulsifs et addictifs envers le numérique.
Ils en seraient la cause !
Les créateurs des réseaux sociaux seraient les grands fautifs de l’addiction à ces plateformes sociales. C’est aidé par une équipe d’ingénieurs et de « designers » que ces créateurs ont pu leur donner vie. Et il se trouve que d’anciens employés sont conscients du « mal » créé et certains auraient même des états d’âme concernant le phénomène provoqué.
« L’humanité crée des choses avec les meilleures intentions, avant qu’elles aient des conséquences négatives. »
C’est en ces termes que Justin Rosenstein, l’ancien ingénieur à l’origine du bouton « j’aime » de Facebook, s’est exprimé sur cette vague populaire qui s’est installée autour du réseau social star.« Ces trucs brillants qui nous procurent un pseudo-plaisir ont un impact dévastateur sur les deux milliards d’utilisateurs quotidiens du réseau », a expliqué l’ingénieur.
Même son de cloche du côté de James Williams, un ancien stratège de Google ! Ce dernier, alors employé chez Google, a construit le système qui permet à l’entreprise de mesurer l’impact des publicités vendues dans le monde.
« L’industrie de la tech est la plus importante, la plus standardisée, et la plus centralisée des formes de contrôle de l’attention de l’histoire de l’humanité », a confié l’homme de 35 ans au journal The Guardian.
Du Guardian à Vanity Fair, plusieurs articles font mention des états d’âme d’anciens employés de la Silicone Valley et de Google. Des employés qui ont participé à la révolution dans l’interaction et de la communication virtuelle entre les utilisateurs. Une prise de conscience, qui, cela va sans dire, arrive un peu trop tard, surtout quand on voit l’émergence des fausses nouvelles ou encore l’utilisation des réseaux sociaux par les politiciens durant les campagnes électorales.
« Plusieurs employés de l’entreprise observent le rôle que Facebook joue dans la société, et comment la Russie a utilisé la plateforme pendant l’élection pour favoriser Trump, puis se demandent « Mon Dieu, qu’est-ce qu’on a fait ? ». Parfois, je reste éveillé la nuit en repensant à toutes les choses qu’on a construites dans les premières années et à ce qu’on aurait pu faire pour empêcher que notre produit soit utilisé à ces fins, » témoigne, sous le couvert de l’anonymat, un ex-employé de Facebook.
Tout un monde a été redéfini par les réseaux sociaux, et plus particulièrement Facebook. Chaque jour de nouvelles inscriptions se font sur le réseau social bleu, montrant l’influence que ce dernier a sur la société mondiale. Certes, les premiers à blâmer sont sans nul doute les créateurs, mais ils ne nous obligent pas à être connectés durant plusieurs heures, quitte à ne plus avoir de réelle vie sociale. Des liens se tissent et se défont à cause de ces réseaux sociaux ! L’heure est à la réflexion et à la prise de conscience que nous nous perdons dans un monde virtuel.
Sommes-nous prêts à vivre vraiment notre vie sans avoir le « j’aime » ou « j’adore » d’autrui sur tout ce que nous faisons ?