Les avancées technologiques n’en finissent pas de nous surprendre ! Après notre article sur Altergo, le casque qui lit dans les pensées, nous vous parlons aujourd’hui de Vera… Vera un robot né de l’intelligence artificielle qui s’occupe du recrutement pour les multinationales comme Pepsi.
Nous sommes dans une ère où la technologie est omniprésente. Petits et grands, nous sommes tous tournés vers les outils technologiques. Toutes les sociétés se redéfinissent en fonction des avancées numériques et les grandes entreprises mondiales ne sont pas en reste !
Le processus d’embauche dans une entreprise peut parfois être long et fastidieux pour le département des ressources humaines. Comment trouver le profil idéal pour le poste ? Comment faire le tri parmi toutes les candidatures ? Comment vérifier la fiabilité des informations données par les postulants ? Un vrai casse-tête pour les recruteurs ! Avec Vera, ce temps est pour ainsi dire révolu.
Qui est Vera ?
Vera est née de l’intelligence artificielle et pourrait bien être votre prochaine recruteuse. Ce robot, venu de Russie, est le « bébé » d’Alexandre Uraksin et de Vladimir Sveshnikov, créateurs de la jeune pousse Stafory à Saint-Pétersbourg. La mission de Vera consiste à sélectionner les meilleurs profils de candidats pour le poste à pourvoir.
Comment marche la sélection ? La tâche de Vera est plus ou moins identique à celle d’un recruteur humain, à la seule différence qu’elle procède avec des outils technologiques.
Ainsi, Vera recense les candidats à partir de cinq sites d’emplois, puis présélectionne 10 % des profils qui lui paraissent les plus prometteurs et compatibles avec le poste recherché. Cela fait, Vera contacte le meilleur profil et propose un entretien par Skype ou par téléphone. Eh oui, Vera est capable de discuter avec les candidats grâce aux systèmes de reconnaissance vocale de Google, Amazon, Microsoft et Yandex. Ses programmateurs l’ont alimentée de 13 milliards d’exemples de syntaxe, de discours de télévision, de pages Wikipédia, lui permettant ainsi de mener des entrevues aussi humaines que possible.
Des multinationales satisfaites de Vera !
Vous l’aurez donc compris, Vera prend en charge le processus de recrutement de votre entreprise. Un processus qui ne diffère en rien de celui fait par un humain avec des questions similaires à celles que poserait un recruteur en chair et en os : motivations, expériences, diplômes… Elle peut également détecter les émotions du candidat, son enthousiasme ou sa déception. À savoir que Vera n’a pas pour vocation de recruter tous les profils, du technicien au directeur général. Elle se spécialise plutôt sur les profils d’employés, des serveurs et des ouvriers du bâtiment. Autrement dit, des postes pour lesquels le turn-over est important et représente donc un gros budget pour les entreprises.
Selon les créateurs de Vera, un robot vivant au rythme de l’intelligence artificielle est « la meilleure alternative à la recherche active d’employés ». Ces derniers assurent que Vera peut réduire le temps de recherche, mais aussi le coût du recrutement de l’entreprise.
Un projet qui semble beaucoup plaire
En effet, la société, qui a créé Vera en 2016, affirme que son chiffre d’affaires atteint désormais un million de dollars.
Avec plusieurs projets pilotes en Europe, en seulement cinq mois, la start-up a déjà convaincu 300 entreprises, précise le média Bloomberg. L’Oréal, Ikea, Auchan, Castorama ou encore Pepsi ont intégré le robot dans le processus de recrutement. Mais attention, préviennent les deux créateurs, « les décisions finales de l’embauche sont réservées aux humains », insistent-ils.
La technologie, plus précisément l’intelligence artificielle, redéfinit toute la sphère de travail, voire personnelle, de la société mondiale. Notre monde continue à évoluer au gré des avancées technologiques… alors, qui vivra…Vera !