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Parlement européen, Viva Tech 2018 : Mark Zuckerberg continue son « mea-culpa »…

Parlement européen, Viva Tech 2018 : Mark Zuckerberg continue son « mea-culpa »…

La capitale française est en ce moment même le théâtre du grand évènement : Viva Technology 2018. En ouvrant ses portes le jeudi 24 mai à Versailles, ce salon, qui en est à sa troisième édition, accueille des start-up et des investisseurs pour une incursion au cœur de l’innovation. Le premier jour fut plus qu’inoubliable avec le discours en mode « séduction » de Mark Zuckerberg !

 

 

Du jeudi 24 mai au samedi 26 mai, Paris Expo, le parc des expositions de la porte de Versailles à Paris, accueille startups et investisseurs pour la troisième édition de Viva Technology, salon entièrement dédié à l’innovation « made in France ». Organisé par les groupes Publicis et Les Echos, l’évènement occupe un peu plus chaque année une place de choix parmi les grands rendez-vous high-tech mondiaux. Au programme de cette nouvelle édition : des rencontres, des conférences et de l’innovation portée aussi bien par des start-up que par de grands groupes.

Une fois de plus, et depuis trois ans maintenant, de nombreux intervenants de premier plan sont attendus pour des conférences et pour présenter de multiples innovations et services. Cette année, les grands noms du milieu à l’instar de Mark Zuckerberg, Satya Nadella, CEO de Microsoft ou encore Dara Khosrowshahi, CEO d’UBER seront présents.

 

Parlement européen, Viva Tech 2018 : Mark Zuckerberg continue son « mea-culpa »…

 

Si le salon a ouvert ses portes hier, il n’a pas manqué de faire parler de lui bien en amont sur la toile, porté par la présence de Mark Zuckerberg. En effet, le créateur de Facebook a réussi à détrôner le président Emmanuel Macron, grâce à un discours particulièrement bien ficelé.

 

La semaine de repentir de Zuckerberg !

Les « J’aime », « J’adore », « Grr »… nous sommes complètement fous, voire un peu dépendants du réseau social bleu. Il suffit de consulter la « story » de nombreux utilisateurs pour déduire que Facebook est devenu en quelque sorte le parfait « journal de bord » où tout ou presque tout se « poste », au vu et au su de tous les autres membres.

Toutefois, depuis quelques mois, le géniteur de Facebook, Mark Zuckerberg navigue en eaux troubles. Après des rencontres plus au moins houleuses avec le Congrès américain, durant lesquelles les sénateurs ont eu quelques difficultés à adhérer à son « je suis coupable, mais pas tout à fait », c’est devant les députés du parlement européen que notre homme a commencé sa semaine sur le vieux continent.

Retombée de cette audition du 22 mai dernier à Bruxelles devant les eurodéputés : un discours en rien différent de celui prononcé devant les Américains !

Mark Zuckerberg a reconnu que Cambrige Analytica les a pris par surprise.

« En 2016, nous craignions des cyberattaques plus traditionnelles. De ce fait, nous avons mis du temps à identifier l’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine. Nos chercheurs en IA ont, entre temps, créé des outils pour signaler les contenus problématiques. Lutter contre les interférences politiques est l’une de nos priorités, nous l’avons montré pendant l’élection française, où nous avons supprimé plus de 35 000 faux comptes. Par ailleurs, nous avons déjà enquêté sur les milliers d’applications signalées, et nous en avons suspendu plus de 200 », défend-il encore.

 

Parlement européen, Viva Tech 2018 : Mark Zuckerberg continue son « mea-culpa »…

 

Mark Zuckerberg jouerait-il la carte de la prudence en répétant le même discours à ses accusateurs ? Un discours qui n’a, une fois de plus, pas satisfait les instances politiques… Cette audition en Europe s’est tenue tout juste avant l’entrée en vigueur du RGPD (NDLR Règlement Général de la Protection des Données) dans l’Union européenne, prévu pour ce vendredi 25 mai.

« Zuckerberg, C’est la Madonna de l’internet ! »

Le « mea-culpa » continue, mais cette fois-ci, il est agrémenté d’une touche de « séduction », changement de décor et de public oblige ! Attendu au grand salon tech à Versailles, le fondateur de Facebook a poussé une nouvelle fois la chansonnette du « je suis coupable, mais pas tout à fait. » Telle une star, il a toutefois séduit le public, composé de petites start-up et d’autres géants du numérique : le terrain parfait !

Le numéro de charme a tellement bien fonctionné que le fondateur de Facebook a été surnommé « la Madonna de l’internet ! » par un visiteur de 44 ans, freelancer en informatique. Selon ses propos, repris dans le journal Le Monde : « c’est un domaine très nouveau, il faut des gens comme lui, qui prennent des risques.»

Sans jouer aux « chiens de garde » et sans être « l’avocat du diable », le fait est que l’internet suscite de l’inquiétude. Devant un réseau social qui met nos données personnelles presque à découvert, les interrogations sont légitimes.

Certes le fait de revoir tous les paramètres de Facebook et la mise sur pied des lois RGPD nous apaisent en quelque sorte, néanmoins, dormons sur nos deux oreilles, mais d’un seul œil…

 

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